lundi 1 avril 2019

Kungsleden



Kungsleden : d'Abisko à Nikkaluokta 




La Kungsleden est un parcours de ski nordique au nord de la Suède. Un projet qui nous titillait depuis longtemps et que nous allons enfin réaliser. Sur quatre cents kilomètre que dure le parcours nous prévoyons de faire les cent vingt cinq premier. Cela a bien failli ne jamais arriver vu que lors du transit à Stockholm, nous avons eu la bonne idée de perdre la pochette avec : argent, cartes bleues, passeports et cartes d'embarquement ! Heureusement, après un gros coup de stress nous retrouvons tout aux objets trouvés de l'aéroport!

 L'avantage de la Laponie, c'est que dès l’atterrissage, vous êtes mis dans l'ambiance. Comme c'est la première fois que nous faisons une itinérance en ski nordique, nous sommes un peu inquiet du déroulement. Incapables des organisations aux petits oignons, avec des sacs le plus light possible, notre souci premier se porte bien sûr sur les températures. D'après les infos météo, nous nous attendions à du moins quinze la journée et du moins vingt la nuit. 
Dès les premiers pas sur la piste, nous comprenons que ça à l'air plutôt optimiste... et la suite ne nous donnera malheureusement pas tort. 


Premier jour:

Au petit matin, on quitte Kiruna pour Abisko en train... Avec dans les poches de Pierre les clefs de l’hôtel, la classique...Nous devons faire la première étape cet après midi. 13 kilomètres, cela doit être jouable. Nous décidons de manger dans le train pour gagner du temps à l'arrivée. A sept euros le plat chaud, il aurait été bête de se priver et de taper dans les provisions. Nous descendons du train, et nous nous apercevons que nous n'avons plus le téléphone portable. Deuxième coup de stress mais nous le retrouvons dans le train entre deux wagons. Il va falloir vraiment se surveiller. Sous prétexte que nous n'avons pas les enfants, nous finissons par être complètement en vrac ! 


Les skis récupérés, dernier achat de pain et vivres de courses et nous nous lançons pour nos 125 km.
La mise en jambe est belle, dans une forêt de bouleaux, mais le sentier étroit ne se prête guère à la marche en canards, indispensable sur ce début de parcours tout en montées et descentes. Nous profitons du soleil en faisant des photos. Il fait carrément bon, Pierre est juste en pull. A force de traîner, le soleil se couche derrière les montagnes avant notre arrivée. Il fait encore jour, mais les températures accompagnent le soleil. Seize heures trente, nous nous retrouvons les doigts congelés. A notre arrivée au refuge d'Abiskojaure il fait moins vingt cinq. En deux jours nous venons de perdre cinquante degrés ! Compris. Il ne faudra pas arriver trop tard avec notre équipement.

 Installation dans un dortoir composé d'un couple d'allemands qui connait le parcours et qui part sur des variantes et un couple brésilien suédois qui rentre sur Abisko. On apprend rapidement les us et coutumes des refuges : corvées de bois, d'eau propre et sale et d'entretien des poêles. Cette première nuit, entrée en matière de luxe: Première Aurore boréale entrecoupée d'un petit sauna. Il faut nous comprendre, par moins trente, ça se mérite ces belles lumières.



Deuxième jour: 

Moins trente deux degrés au petit matin...on n'en espérait pas tant, ou si peu! Sommes nous au minimum? Qu'est ce que cela va donner si le vent se lève ? Autant de questions qui nous inquiètent un peu. Pierre se lance dans la corvée de bois. Scier, fendre, transporter de quoi se réchauffer même  par ces températures. Nous découvrons des choses tant entendu mais jamais éprouvées. Ne pas attraper la scie en fer sans gants, la peau s'y colle instantanément. Dur apprentissage... Le bois est trop large pour notre poêle. Il partira dans la cabane à côté. Pierre est bon pour recommencer.
A dix heures, nous commençons à skier, il fait moins vingt huit. L'apprentissage continue. On sort lunettes et cagoules... Et Delphine qui pensait abuser et et n'avait pas enlevé les étiquettes sur la cagoule... Nous les utiliserons tous les jours, et apprendrons à les placer comme il faut pour ne pas créer de la buée sur les lunettes qui gèlent instantanément. On les met, on les retire pour gratter en se gelant les doigts. On repart cinq minutes et on recommence. Bon, nous finissons quand même par nous souvenir que nous sommes partis avec des masques. Ça va drôlement mieux.

La journée est magnifique, pas un nuage, mais quel froid...surtout aux mains. Le
''planté de bâton" crée une mauvaise irrigation des doigts et couplé aux sacs à dos encore lourds qui nous scient les épaules, les doigts ont froids. Sans oublier qu'on reste des chameaux, donc qu'on ne boit rarement plus d'1 litre par jour, et pour 2. C'est pas notre faute, la gourde est complètement gelée même dans le sac! Nous pique niquons donc dans une hutte de secours bienvenue pour se réchauffer et se protéger du soleil dont les UV doivent être puissant à cette latitude.





Nous arrivons tout juste à Alesjaure après les vingt kilomètres du jour. C'est le soir. Les températures ont encore une fois dégringolé avec le soleil. Nous arrivons transis et inquiets pour la suite. 

Pour se réchauffer (et se laver), direction le sauna. Nous y retrouvons un groupe d'allemands bon vivants avec qui nous discutons un long moment. L'occasion pour nous de découvrir que nous sommes loin d'être les seuls à avoir froid aux doigts et au reste. En fait, un membre de leur groupe sera évacué le soir même par hélicoptère pour l’hôpital. Cela crée pas mal d'agitation car visiblement les secours sont mal coordonnés et quatre motos neige arrivent aussi de la vallée pour le récupérer. Trois doigts gelés. Cela devient du coup le sujet de discussion dans les refuges. Le gardien explique que c'est inconscient de venir ici avec des gants et pas des moufles... Pierre sifflote en regardant ses pieds. Nous l'avions bien compris tout seul mais on se sent toujours un peu bête quant c'est dit comme ça. On nous confirme aussi que l'hydratation est très importante pour éviter les gelures aux extrémités. Nous l'avions déduit en constatant qu'à température équivalente nous avions beaucoup plus froid le soir que le matin. 
Comme tous les soirs le gardien transmet aussi la météo. Demain, cela se couvre. Tous ces événements nous règlent nos hésitations de parcours. Nous ne prendrons pas la variante envisagée. Nous allons nous contenter du parcours normal. De plus, nous préparerons dorénavant une bouteille d'eau chaude en plus du thermos que nous boirons avant qu'elle ne gèle. Car demain nous espérons faire vingt cinq kilomètres qui sont fait par la plupart en deux courtes étapes, passage d'un col oblige!



Troisième jour :

Départ assez tôt, autour de huit heures trente. Devant nous il n'y a qu'une personne que nous apercevons au loin. Derrière nous personne. Les deux premiers jours la fréquentation restait très raisonnable, mais là c est génial, l'immensité vide. Tout est blanc ce matin. Le sol et les montagnes bien sûr, mais le ciel aussi. Journée blanche avec faible visibilité. Du coup il fait moins froid. Nous ne traînons pas trop. Notre objectif est d'arriver au refuge de TJÄKTJA avant midi pour y manger et enchaîner l'après midi pour le refuge de SALKA.
Dans la matinée le temps se lève un peu et les paysages deviennent vraiment magnifiques. Avec le soleil continuellement rasant et le ciel moutonneux, le spectacle est très photogénique, mais nous essayons de limiter les pauses pour être dans les temps.
Nous essayons d’optimiser chaque pause photo qui devient aussi pause boissons et autres réglages de masques. Au loin devant nous, le col que nous devons franchir.







Le refuge est en haut d'une première pente bien raide. Delphine a eu la bonne idée de mettre les peaux de phoque. Pierre fera la montée en canard histoire de s'exploser les cuisses et de faire travailler son entorse au poignet contractee en maîtrisant une jeune en crise au boulot. Vive le travail d'éducateur ! Le ski nordique avec une attelle pardessus les gants...pratique. Nous sommes accueillis par le gardien qui comme à chaque fois nous offre une tisane chaude. Nous lui demandons l'heure car nous n'avons pas de montre (pratique pour gérer l'avance de la journée). Juste avant midi, nous allons pouvoir enchaîner. Nous retrouvons d'ailleurs la personne qui nous devance, un suédois qui fait le parcours en solo. Il va manger là aussi.


Sans eau courante ni électricité, les refuges sont par ailleurs très bien fournis. Poêle à bois, gazinière, ustensiles de cuisines, assiettes couverts... rendant notre popote complètement inutile, juste bonne à charger un peu plus nos épaules pour rien. Nous ne traînons pas plus d'une heure. Il nous reste treize kilomètres et le temps s'est pas mal gâté. Un peu de vent et col dans le brouillard.

Nous montons rapidement les trois kilomètres qui nous séparent du col... la vue doit être magnifique sans brouillard. Nous enlevons les peaux pour nous lancer dans notre première vrai descente... qui dure dix mètres. On s’aperçoit en effet que l'on a perdu la housse de l'appareil photo avec les deux batteries de rechange (et oui il n'y a pas d’électricité). Peine perdue, nous ne la retrouvons pas !
Dans notre malheur (tout relatif), le temps s'est nettement amélioré devant nous et nous plongeons dans une vallée assez encaissée.
Nous sortons du chemin pour faire notre trace dans la poudre. C'est absolument magnifique. Pour un peu nous nous croirions en ski de rando. Un peu moins pour Pierre qui finit lamentablement planté dans la neige à mi pente, sac par dessus tête et neige plein le dos et les manches. Pas grave, il fait moins froid aujourd'hui. A moins quinze on se sent en été. Nous avançons maintenant dans un vallon sans voir pour autant apparaître le refuge. Le soleil se couche et le froid tombe. On commence à s’inquiéter de ne pas voir de maison, aurions nous moins avancé que ce qu'il nous a semblé? Au loin nous ne voyons rien.

Et derrière une bosse que nous ne devinions pas, dans notre dos, le refuge apparaît. TJÄKTJA, son sauna et ses sanitaires très très loin des refuges. C'est le moins confortable du parcours, et nous y passerons deux nuits.



Quatrième jour :


 Petite et peut être dernière fenêtre météo... le temps tourne aux environs de la mi journée. Nous décidons d'en profiter pour rester sur place et sortir de l'itinéraire classique, une journée sans sacs en direction du refuge de NALLO. Un paysage sans balisage, sauvage dans une vallée encaissée s'offre à nous ! Mais le temps tourne vite et nous empêche de monter sur une petite antecime d'où nous espérions avoir une vue plongeante dans la vallée. En quelques minutes le vent devient très fort et la visibilité ne dépasse plus dix mètres. La neige commence à tomber doucement. On s'en retourne donc rapidement non sans se demander si nous n'aurions pas dû avancer sur une demi étape vers le refuge de SINGI, à distance raisonnable de  treize kilomètres. Car demain il va falloir faire vingt six kilomètres et dans trois jours notre avion retour décolle. Il nous reste deux étapes.




L'après midi, il neige légèrement. Les températures sont douces, autour de moins quinze. Nous en profitons pour faire les corvées d'eau pour le baraquement et pour le sauna. Nous puisons l'eau dans un puit avec une corde et un sceau complètements gelés. Une dizaines de bidons de vingt cinq litres à remplir et tirer dans la neige. Ça occupe une partie de l'après midi.



La nuit sera très mauvaise. Un énorme vent souffle dehors. Des bruits de tôle raisonnent dans la chambre. Chacun dans notre lit nous n'arrivons pas à dormir. Nous pensons tous les deux la même chose. Allons nous pouvoir faire les vingt six kilomètres demain ? Ou au moins les treize jusqu'au prochain refuge dans lequel nous ne pensions faire que le repas de midi ? Comme toujours dans ces cas là, on se dit que nous ferions mieux de dormir, que ça ne sert à rien de gamberger, que si cà se trouve au lever il fera beau et on sera épuisé pour rien. Mais rien n'y fait. On pense à l'avion qu'il ne serait bon de ne pas rater !

Cinquième journée : 

Nous nous levons très tôt. Le temps n'est pas si mauvais que ça. Mais il a neigé assez fort. Il va falloir faire la trace. Et il y a encore pas mal de vent. Pour la vue on repassera. Mais c'est skiable. Nous quittons le refuge et nous nous enfonçons dans le blanc. Les poteaux plantés tous les vingt mètres que nous trouvions exagéré prennent tout leur sens. Nous n'en voyons la plupart du temps qu'un ou deux. Par moments de petites percées nous permettent de voir où nous sommes et où nous allons. Nous apercevrons d'ailleurs un troupeau de reines dans le blizzard.


A la mi journée nous arrivons à SINGI. Nous n'aurons croisé personne ce matin. Peu après, un couple d'Allemands partis du même refuge que nous, arrive. Ils repartiront avant nous. Il leur faudra moins de temps que nous pour se restaurer et repartir. Cela fait bien longtemps que j'ai abandonné l'idée d'arriver à être aussi bien organisé que les voyageurs Allemand que je croise. Ce n'est pas dans mes cordes.

Et puis à regarder les chiens dans le vent, nous avons plutôt envie de faire traîner.
L’après midi le passage du col nous attend. Il y a de la glace apparente et des rochers partout, la neige ayant été soufflée par le vent sûrement permanent ou presque ici. Nous redescendons dans la vallée avec un vent dans le dos de plus en plus violent. Nous finissons à certains moments par ne plus pouvoir skier, le vent nous poussant très fort sur les rochers. Nous sommes obligé de planter les battons devant et d'attendre que la bourrasque passe. Dans ces conditions, difficile de profiter de la glisse de la descente. Des plaisirs de la descente, nous ne garderons que le plaisir des gamelles... Sur la glace de préférence. Plus exactement une bonne dizaine pour Pierre. Delphine se contentant de vacillements scabreux mais qui ne finissent jamais au sol. Elle ne sait pas profiter ! Nous arriverons bien fatigués mais contents d'avoir réussi à rejoindre KEBNEKAISE MOUNTAIN. Ici, c'est luxe! Électricité et tout et tout. Petit chocolat chaud ou bière près du feu, un immense sauna pour nous tout seuls et des douches, des vraies ! Au plaisir éphémère du confort succède un goût amer de fin périple...



Sixième jour :


 Nous nous offrons un petit brunch au restaurant du refuge avant le départ. Le temps est superbe. Cette dernière étape de dix neuf kilomètres va être facile. Nous ne suivons pas la piste mais un cour d'eau pour éviter les très nombreuses motos neige qui circulent et l'espoir de croiser des animaux. Nous traçons donc dans une légère poudre au milieu des arbres. Dernier pic-nique. Les calculs de bouffe de Delphine se sont révélés parfait, pile poil, vraiment géniaux (Pierre se rattrape parce qu'il avait hurle qu'il n'y en avait VRAIMENT pas assez). Nous admirons avec un peu de regret la vallée très encaissée que nous avons traversé hier sans rien voir. 

Toujours à la recherche des rennes et des élans nous longeons un immense lac. L'avantage est la facilité de progression à plat, mais quitter les glaciers du KEBNEKAISE signe vraiment la fin de périple. Heureusement, sur la fin du tracé, un petit sentier repart dans une forêt de bouleaux comme au premier jour. L'arrivée sur l'église rouge caractéristique de Nikkaluokta met un joli point d'orgue à ces 6 jours de rando.














Nous attrapons un bus qui nous ramène a Kiruna. La boucle est bouclée. On retrouve notre hôtel et nos affaires propres pour le retour. Au passage nous croisons dans l'hôtel l'Allemand évacué par hélicoptère. Son visage est très abîmé avec les pommettes qui ont disparues laissant un creux et des croûtes assez impressionnantes. Mais ses doigts ont été sauvé. Pour la petite histoire, il attend sa femme qui elle a continué le trip ! Nous le remercions au passage puisqu'il nous a gentiment ramené les peaux que Pierre avait oublié de mettre dans les housses en rendant les skis de location ! Pour ce dernier repas, petit sandwich à la viande de Rennes et d’Élans dans un tipi chauffé au feu de bois. Astucieux mélange de Food Truck moderne et de traditions Sami.

Septième journée


Comme nous sommes un peu en manque d'activité, nous nous rendons au fameux ICE Hôtel dont on a beaucoup entendu parler. Il y a un bus qui y va, mais il revient trop tard pour notre avion qui est a quatorze heures. Advienne que pourra, il n'y a vraiment rien à faire ici, nous comptons sur notre bonne étoile. Qui ne tente rien n'a rien.  

La visite est vraiment magnifique ! Nous sommes très agréablement surpris. Plus de soixante chambres, toutes uniques, créees de glace et de lumière par des artistes sculpteurs. Somptueux. Durant la visite nous croisons un couple de Français. Au cour de la discussion nous apprenons qu'ils voyagent en camping car. Il ont fait des tonnes d'endroits sur la planète et partent juste après la visite pour trois cents kilomètres au point annoncé d'une magnifique Aurore boréale. Ils acceptent gentiment de nous déposer a l’aéroport ! Le temps de se faire rembourser nos repas que nous ne prendrons pas et on saute dans leur camion, direction l'avion. Juste a l'heure. Ouf, nous pouvons enfin nous reposer !


















Dans quelques heures Marseille et trente ou quarante degrés de plus !


jeudi 6 septembre 2018

San Francisco, fin du voyage...

On avait prévu d éviter les embouteillages et donc d arriver tôt le matin, mais la circulation est intense dès 6.30, alors tant pis on perdra une petite heure pour finalement arriver sur le Golden Gate et enfin traverser ce pont mythique...
On nous avait aussi dit qu en été le soleil ne se lève que vers 14h, et bien on confirme 😂. Le petit brouillard nous rappelle la Bretagne en hiver et un pull ainsi qu un k way ne sont vraiment pas de trop 😆
La traversee du centre ville en vieux tramway est magique, surtout l arrivée sur les anciens docks....en plein soleil cette fois.
Petit crochet dans les mythique rues en pente et de leurs célèbres cables cars. On se croirait dans un film... américain 😂😂
Il est temps de manger un dernier cheeseburger frites et de faire nos bagages... Une remorque, une troisième roue et 2 sacs à dos dans du carton recouvert de cellophane, mine de rien c'est du boulot !!
Décollage le lendemain après quelques achats typiques 🙂 bientôt surtaxés en Europe par le président américain : des jeans Levi's !!






Yellowstone et Grand Teton national park

Ça, ce n' était pas prévu au programme...1000 miles de Los Angeles ce n'est pas rien... mais il reste un peu plus d une semaine et ce serait bete de retourner dans les fumées des incendies de Californie!
Alors quelques 18 h de route plus tard on arrive à l'entree ouest du Parc!
Le visitor center ne nous laisse aucune chance quant à la possibilité de camper dans un des campground du parc....Il faut réserver 6 mois avant ou arriver avant 9h le matin pour espérer trouver une place. Alors on cherche un lieu de bivouac (qui necessite un permis) ...mais ça implique quand même a minima 5 km de marche pour pouvoir camper chaque soir 🤔
Après s être équipés d'une bombe au poivre anti ours et d une corde pour hisser notre sac en haut d un arbre, on file vers nos premiers geysers.




Les bivouacs et feux de camps s enchaînent mais toujours pas d ours...
Une rando magnifique nous emmène au fond d un canyon où coule la  Yellowstone River. Je vous laisse apprécier






La géothermie est ici impressionnante et très photogénique notamment avec le Midway geyser basin.


Derniers jours avant le retour sur San Francisco...petit stop à Grand Teton avec un peu de kayak histoire de reposer nos jambettes

...et enfin notre ours, repéré en kayak d abord puis sur un sentier dans cette region de montagne. Pierre et les enfants rêvaient aussi de voir des bisons...ce sera pour une prochaine fois peut-être, faut bien garder quelques objectifs pour plus tard 😜